17 mars. – Chez Frick.
Lady Warwick et ses deux enfants (collection Frick)
Au mur sept tableaux qu’il a payés en moyenne deux cent mille dollars pièce.
Gainsborough - Lady Duncombe
Gainsborough - Mrs Baker
Romney, Lady Charlotte Milnes
Cinq tableaux en pied : deux Gainsborough Mrs. Baker et Lady Duncombe. Deux Romney Mrs. Milnes et Lady Warwick et ses Enfants, un Van Dyck, Portrait de femme.
Le mail de Gainsborough
Il y a là aussi le fameux paysage de Gainsborough The Mail. Puis, encadré au-dessus de la porte, un Lawrence à deux personnages.
20 mars. – Avec Caro.
Caro-Delvaille - Nu au miroir de 1919 (est-ce ce cette toile qu'il parle, sans doute si l'on en juge par la suite de l'anecdote où il cite un nu de dos de Besnard)
Il raconte son premier Salon : « J’étais très ému, j’avais fait trois fois le tour du Salon sans voir ma toile, et dans une salle j’entends une femme dire à une autre : « Regarde cette horreur, là-haut. » Je regarde aussi, c’était ma toile ! Moi aussi je l’ai trouvée horrible.
« Quand Besnard, poursuit Caro, a exposé au Salon sa femme de dos, j’ai vu une femme altière, le buste en avant, la croupe en arrière, tout ça recouvert de soie, s’en approcher avec ses deux filles, tirer son face-à-main avec dignité et dire : « Cochon. »
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Extrait de Journal d'un collectionneur de René Gimpel - Edition Calmann-Lévy 1963
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